De Benoît Turpin et Anthony Perone, illustré par Memé Candia, édité par Disto Studio.
Pour 1 à 5 rêveurs, dès 8 ans, pour 30 minutes de douce rêverie.
Pour remporter la partie vous devez dessiner le plus d’objets sur l’étagère. Pour cela, remplissez vos grilles de nuages simultanément à l’aide des chiffres indiqués par les dés. Faites les bons choix pour que chaque ligne de nuages ne comporte que des chiffres différents, voire même une suite de chiffres consécutifs pour réaliser une ligne parfaite ! Dessinez des objets pour chaque ligne correctement complétée et jouez avec d’autres éléments du décor en fonction de la combinaison choisie.
Jouez avec les constellations, les notes de musique, les photos accrochées au mur… Le jeu contient 8 combinaisons différentes. Il vous suffit de plier et déplier votre plateau afin de découvrir de nouvelles grilles avec leurs règles spécifiques.

Sous ses airs de petit roll & write cotonneux, Daydream déroule une proposition claire : du zen, du beau et du léger.
Le livret à trois volets, c’est la bonne idée : ingénieux, solide, et surtout modulable avec huit configurations possibles.
C’est simple, propre, bien pensé — du boulot carré signé Turpin.
Mais passé la première brume, le rêve se dissipe un peu : la mécanique reste classique, les sensations déjà vues.
On coche, on relance, on tente une suite ; parfois on réussit, parfois le dé te rit au nez.
Rien de désagréable, au contraire : c’est fluide, rapide, apaisant… mais pas grisant.
Le matériel, lui, est superbe : illustrations sublimes, feutres effaçables, tout sent le soin et la qualité.
On comprend qu’il ait séduit son public : c’est beau, accessible, et parfait pour une partie tranquille en solo.
Mais pour ceux qui aiment les roll & write plus nerveux, plus malins ( Welcome To ) le charme s’évapore vite.
Un joli moment suspendu, oui, mais sans vraie émotion derrière.
Le plateau pliant, lui, reste une trouvaille.

