Intrigues à Westeros

Hiérarchie pyramidale et marketing primaire. Dans le genre petit jeu pour une grosse licence juteuse, je voudrai “Intrigue à Westeros”… Le plus intrigant, c’est le manque d’ambition de ce jeu.

Ouais. Autant annoncer la couleur de suite. a Game of Thrones (aGoT) : Intrigue à Westeros (IaW) n’a de l’univers fabuleux, mais ô combien emprunté ces derniers temps, de George R. Martin que le nom.

Dans ce petit jeu de cartes au format « tout petit qu’il est mignon » (facile à ranger dans votre valise) vous devrez être celui qui arrivera à se placer au sommet d’une pyramide de carte (pas une vraie pyramide, plutôt un triangle à plat) et ainsi vous hisser sur le trône de Fer tant convoité.

Intrigue à Westeros n’est pas déplaisant mais ce n’est pas non plus une teuf à lui tout seul. Loin de là. Et même si le thème est clairement plaqué sur le jeu, il est nécessaire d’anticiper quelques coups afin d’être presque sûr de ne pas se retrouver avec des cartes injouables qui seraient, à la fin de la manche, synonyme de points de pénalité. Celui qui gagne est celui qui a le moins de ces fameux points de pénalité.

Le principe de Intrigue à Westeros est simple, en partant de la base de la pyramide (composée de huit emplacements de carte possibles) vous devrez réussir à jouer toute vos cartes (pas nécessairement de la même famille) avant que vous ne soyez bloqué.

Pouvoir pyramidal

Pour pouvoir poser ces cartes sur un étage supérieur de la pyramide il n’est nul besoin d’avoir la base pleine. La seule obligation c’est que l’une des deux cartes situées sur la ligne du dessous soit de la  même famille que la carte que vous souhaitez poser. On joue alors la nouvelle carte au dessus des deux premières en la plaçant verticalement entre les deux.

Ça forme alors un nouvelle étage, forcément avec moins d’espace.

Une fois qu’un joueur a réussi à placer toute ses cartes, la manche s’arrête et on donne les points de pénalité selon un barème savant, et surtout on recommence encore deux fois afin de faire trois manches.

C’est presque un jeu que l’on pourrait fabriquer soi-même et le seul attrait de cette version, c’est le choix des belles photos tirées de la série HBO qui viennent illustrer un jeu qui est plus du pur produit marketing qu’une réelle innovation ludique.

 
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Bon, Intrigues à Westeros est un petit jeu bof-bof, plaisant au début mais qui ne vaut pas spécialement que l’on y investisse ses économies (même si ce n’est pas une ruine en soi).

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Rédigé par
Du rab de Draft Punk
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