Depuis plus de dix ans, Jeux Opla s’est imposé comme un éditeur atypique : production locale en Auvergne-Rhône-Alpes, encres végétales, papier recyclé et un refus net d’Amazon.
Un choix noble mais coûteux : fabriquer en France revient jusqu’à trois fois plus cher qu’en Asie.
Résultat, l’entreprise est aujourd’hui en situation critique, malgré une reconnaissance forte dans le milieu ludique.
Le fondateur Florent Toscano le dit sans détour : l’équilibre économique est fragile.
Mais pas question de renier les valeurs qui ont fait la réputation d’Opla.
Une restructuration interne est en cours, sans licenciement, pour tenir le cap.
Et une campagne de soutien est en cours (https://fr.ulule.com/soutien-jeux-opla/), mobilisant illustrateurs et partenaires, sans passer par la vente directe.
Le public est invité à continuer d’acheter leurs jeux en boutique, pour préserver le circuit court.
Côté créations, Opla ne lève pas le pied.
En juin, deux titres sont sortis : Dame Nature, coopératif exigeant autour de la communication.
Et Pollen (on va bientôt le chroniquer !), duel pour deux joueurs à la fois simple d’accès et tactique.
En septembre, viendra Osmosis, signé Agnès Largeaud, un jeu d’associations d’idées original.
Ce titre est attendu dès le 26 septembre 2025 (demain !).
Opla joue donc sa survie en restant fidèle à ses engagements, tout en continuant d’innover.
Les pieds dans l’Opla !
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