Vous avez revendiqué ces terres. Vous avez maintenant un royaume à construire…
Kingdom Legacy est une campagne solo unique, pleine d’explorations, d’enchantements et d’aventures : découvrez de nouvelles cartes et apprenez comment les exploiter à votre avantage afin de surmonter les nombreux défis qui vous attendent.
Certaines cartes seront déchirées, d’autres seront améliorées ou enrichies de vignettes, pour vous permettre de construire le royaume ultime, votre royaume !
Pour commencer, trouvez-lui un nom et inscrivez celui-ci sur le côté de la boîte avec le marqueur le plus indélébile que vous puissiez trouver.
Votre aventure commence maintenant…
Les illustrations de ce jeu on été réalisées à l’aide de l’IA Adobe Firefly. (il les aurait prise dans une banque de données gratuitement ( et certainement fait par AI), ça aurait rien changé.
Jonathan Fryxelius est le cadet de la fratrie à l’origine de l’éditeur suédois FryxGames, connu pour Terraforming Mars.
Touche-à-tout, il s’implique autant dans le design que dans les visuels, le développement ou les supports numériques.
Il signe Kingdom Legacy : Feudal Kingdom, une création solo marquée par des choix permanents et irréversibles.
On lui doit aussi Fate : Defenders of Grimheim, un coopératif aux accents mythologiques.
Il a contribué à des projets familiaux comme After the Virus ou Wilderness.
Son style : des expériences immersives, tendues, au rythme maîtrisé et à la saveur durable.
Les fondations de votre légende
Kingdom Legacy : Feudal Kingdom est un jeu solo au format réduit — une boîte de 140 cartes — qui condense une véritable épopée royale. Vous démarrez avec presque rien : quelques terrains nus, quelques bâtiments modestes, un peuple qui attend vos ordres… et l’inéluctable passage du temps. Chaque décision est inscrite dans le matériel : on colle des autocollants, on transforme des cartes, on en retire définitivement. Ici, rien n’est abstrait : ce que vous changez aujourd’hui façonnera, ou condamnera, votre royaume demain. La partie n’existe qu’une fois, et votre royaume avec elle.

Les lois du royaume
- Vous commencez avec un paquet de 10 cartes de base, représentant vos premiers bâtiments, terrains et ressources.
- À chaque tour, vous piochez 4 cartes dans votre paquet, que vous pouvez utiliser pour produire des ressources (or, bois, pierre), améliorer un élément de votre royaume, ou activer un effet spécial.
- Les améliorations se font en pivotant ou retournant une carte, révélant une version plus avancée (un champ devient une ferme, puis une grange, puis un château).
- En fin de manche, vous mélangez la défausse et vous ajoutez 2 nouvelles cartes du paquet de découverte à votre pioche, enrichissant vos possibilités.
- La partie se termine quand toutes les cartes de découverte ont été intégrées et que le paquet est épuisé une dernière fois. On calcule alors votre score, témoin de la prospérité de votre royaume… ou de son effondrement.

L’amertume douce des royaumes perdus
J’ai adoré Kingdom Legacy : Feudal Kingdom. Ce petit paquet de cartes parvient à créer une sensation rare : celle d’avoir bâti quelque chose de grand, de tangible… et de le voir disparaître. On pioche, on produit, on améliore ; le cycle est limpide, fluide, addictif. On enchaîne les manches presque machinalement, happé par la satisfaction de voir son royaume évoluer sous ses mains. Et puis, la fin arrive. Trop vite. On aimerait recommencer, explorer d’autres chemins… mais ce royaume-là est scellé pour toujours. C’est cruel, mais c’est ce qui rend l’expérience intense.
Reste un point qui divise : l’éditeur a choisi d’illustrer le jeu via images générées par IA. Pour certains, c’est un choix pratique qui ne nuit pas à la mécanique. Pour d’autres, c’est un symbole déplorable : cinq euros de plus auraient permis de faire travailler un illustrateur ou une illustratrice, et d’insuffler à l’univers une âme véritable. On peut contourner l’aspect Legacy avec sleeves et gommettes, mais on ne contourne pas le débat sur la création et la valeur donnée au travail artistique.
En fin de compte, Kingdom Legacy reste une expérience ludique marquante, peut-être trop courte, mais intense et mémorable — un royaume que l’on garde en tête longtemps après avoir rangé la boîte… quitte à ruminer sur ce qu’il aurait pu être avec des pinceaux humains plutôt qu’algorithmiques.
Points forts | Points faibles |
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Sensation forte de progression et de construction de royaume | Partie unique par conception (Legacy “one shot”) |
Boucle de jeu fluide et addictive | Durée de vie courte pour certains joueurs |
Format compact, mise en place rapide | Règles parfois floues, manque de clarté sur certaines cartes |
Choix permanents qui donnent du poids à chaque action | Direction artistique inégale et polémique liée à l’usage d’IA générative |
Possibilité de contourner l’aspect Legacy pour rejouer (sleeves, gommettes, feutre effaçable) |
Au-delà des remparts : les extensions disponibles en VF
Voici les quatre extensions de Kingdom Legacy : Feudal Kingdom déjà proposées avec une brève description de chacune :
Extension | Description |
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Adventures | Trois manches supplémentaires consacrées à des quêtes fantastiques : monstres marins, reliques sacrées, dragons… 29 nouvelles cartes à découvrir. |
Marchands | Incarnez un royaume commerçant : chaque tour, des marchands proposent des objets rares à acheter. 26 nouvelles cartes, butin éphémère à négocier. |
La forêt des Brigands | Les bois grouillent de rebelles en capes vertes… Il faudra décider comment les gérer, entre diplomatie et force. |
Terres Lointaines | Partez en expéditions vers d’antiques contrées exotiques. Une extension épique qui en combine deux, pour explorer des horizons lointains et mystérieux. |
Kingdom Legacy
Caractéristiques | Détails |
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Auteur | Jonathan Fryxelius |
Éditeur VO / VF | FryxGames / Intrafin |
Nombre de joueurs | 1 (solo) |
Âge recommandé | 12 ans et + |
Durée d’une session | 45 à 60 minutes |
Durée totale d’une campagne | Environ 4 heures |
Type | Jeu de cartes, Legacy, construction de moteur |
Langue disponible | VF et VO |
Prix moyen constaté | Environ 16 € |