De Xavier Georges chez Quined Games
Pour 2 à 5 cow-boys de 12 ans et plus pour 90 à 120 minutes de duels et de construction.
1858 : Carson City, Nevada. Vous avez rassemblé une équipe de cowboys courageux et vous planifiez d’acheter les meilleures parcelles de terrain de cette nouvelle ville, puis d’y construire les ranchs, les mines, les saloons les plus prospères et lucratifs !
Dans le jeu Carson City, vous disposez d’une petite somme d’argent et d’une fidèle équipe de cow-boys prêts à tout pour vous aider. Vous cherchez à vous approprier les meilleurs terrains et construire les bâtiments les plus lucratifs.
Aurez-vous l’audace de provoquer en duel vos adversaires, qui tenteront de réaliser les meilleurs coups à votre place ? Saurez-vous profiter de l’appui des personnalités les plus influentes de la ville ? Le vainqueur sera le joueur le plus important de Carson City. Cette importance est représentée par les points de victoire que vous aurez gagnés au cours de la partie. De plus, à la fin du jeu, vos possessions (argent, bâtiments, montagnes, maisons) seront converties en points de victoire.
L’édition Big Box de Carson City est une collection complète de tout ce que Carson City a jamais offert, toutes les extensions et un tout nouveau mode solo sont inclus.
Carson City, c’est du western de plateau, mais sans shérif pour calmer le jeu.
On pose ses ouvriers, on construit, et on finit toujours par sortir le colt.
Le twist des duels aux dés rend chaque action tendue… et chaotique.
Oui, il y a du hasard, et parfois ça pique quand un jet ruine un plan.
Du coup, ce n’est pas un gros jeu expert, mais un jeu nerveux, accessible et fun.
On se bat pour une mine, un ranch, un terrain : tout est sujet à conflit.
La pose de tuiles donne le rythme, les revenus tombent, et les villes prennent forme.
La rejouabilité est énorme avec les personnages, variantes et modules.
Certains ajouts sont gadgets, d’autres subliment vraiment l’expérience.
La meilleure config reste 3 ou 4 joueurs : équilibre parfait entre tension et contrôle.
À 5 ou 6, ça devient brutal, long et réservé aux cow-boys endurcis.
Le matos est propre, les aides claires, même si l’iconographie reste perfectible.
C’est un jeu où l’interaction est permanente, directe et méchante.
On râle souvent, mais on y revient toujours, pour une baston de plus.
Carson City, c’est des dollars, des coups de dés, et des cadavres dans le désert.
