Par Kamil Białkowski & Jakub S. Olekszyk chez Archon Studio.
Pour 1 à 4 joueurs de 14 ans et plus, pour 90 à 180 minutes d’exploration, d’optimisation et de bastons tactiques.
Serez-vous aux côtés de la reine Catherine Ironfist pour vaincre le chaos qui rôde ? Aidez-vous la Mutare, avide de pouvoir, à réaliser ses plans et à la transformer en dragon ? Ou peut-être méprisez-vous tout cela et voulez-vous, avec Sandro, recouvrir le monde entier de l’ombre de la mort ? Déplacez-vous dans le magnifique pays d’Antagarich, plongez dans des aventures et des batailles stratégiques aux possibilités infinies.
Heroes of Might & Magic III : The Board Game est un jeu de stratégie axé sur l’aventure pour 1 à 3 joueurs, qui se déroule dans l’univers fantastique culte. Le jeu comprend des scénarios compétitifs, coopératifs et solo pour combattre et explorer votre chemin. Les cartes d’aventure sont représentées par des tuiles, chaque tuile étant divisée en sept champs hexagonaux.
Jouez différents scénarios avec des conditions de victoire différentes, explorez la carte d’aventure pour découvrir divers lieux, et jouez des batailles épiques en utilisant les modèles miniatures uniques qui représentent les unités emblématiques du jeu original. Toutes les batailles seront réalisées avec des modèles sur des plateaux séparés.

On a joué à 3. Oui, à 3. Et je peux dire un truc sans trembler : c’était long. Pas désagréable, pas raté, mais long comme un dimanche pluvieux sans Wi-Fi. Le jeu demande de la place, de la mise en place, de la relance, et encore de la place. On avance, on explore, on optimise… et on attend que les autres fassent pareil. C’est le deal.
Mais le pire, c’est la fin. Le Graal.
On n’a jamais réussi à le choper. Jamais.
On a suivi les pistes, on a retourné la carte, on a creusé, on a cherché — rien. Résultat : trois heures de jeu (soyons honnêtes, plutôt quatre), et pas de gagnant. Une conclusion qui tombe à plat comme un sprite mal compressé.
Et c’est là que le doute s’installe : pourquoi transformer un jeu vidéo rapide, clair, fluide, instinctif — même un peu ringard mais tellement efficace — en un monstre de table où la moindre action coûte du temps, du matos, et une logistique de chantier naval ?
Le charme opère parfois, oui, mais le poids du système se rappelle vite à toi.
Un hommage ambitieux… qui ne garantit pas une fin satisfaisante.

