Raptor est un jeu créé par le duo ludique connu sous le nom des «Deux Bruno» et qui met en scène un face à face asymétrique, mais terriblement bien huilé, entre une famille monoparentale de raptors et une troupe de scientifiques avides de gloire.
Il était une fois, sur une île isolée, un papa Raptor qui s’en est allé chercher des clopes que visiblement jamais il ne trouva car jamais il ne revint. Il a laissé derrière lui la maman et ses 5 petits. Malgré ce banal drame de la vie conjugale, la famille raptor vivait tranquillement en tuant les animaux de l’île pouvant faire office de repas.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes lorsque des humains, encore eux, découvrirent l’île et ses mythiques habitants.
Ni thune, ni dieu, les vils bipèdes décidèrent de briser cet équilibre en voulant capturer trois petits bébés raptor. Mais c’était sans compter sur la louve-raptor qui leur sert de mère et qui, bien entendu, ne l’entend pas de cette oreille. La question est donc : les raptors ont-ils des oreilles ?
Raptor Cartonausorus Rex
Raptor se présente dans une boîte de taille moyenne arborant une illustration de l’imparable Vincent Dutrait. Ce n’est pas la meilleure qu’il ait faite mais elle nous met bien dans l’ambiance. Côté matos, point trop n’en faut car dans cette fameuse boîte il y a 6 tuiles carrées et 4 tuiles en «L» qui marquent les extrémités (et les sorties) du plateau.
Il y a un jeu de 18 cartes, soit 9 par camp. Chacune des cartes illustrées est numérotée de 1 à 9 et possède une potentielle action spéciale représentée par des pictogrammes en haut de la carte à côté de sa valeur.
De plus, une fiche cartonnée d’aide de jeu spécifique à son camp est disponible pour chaque joueur.
Des éléments en carton viennent agrémenter le plateau, lui donnant ainsi un peu de relief. Ils sont et font partie du jeu en termes de ligne de vue et d’obstacle physique lors de l’affrontement entre les raptors et les impitoyables prédateurs que sont les humains. Enfin, pour conclure « l’open ze box », le clou du spectacle : les figurines.
Elles sont petites succinctes, relativement bien détaillées pour la taille, et plutôt de bonne facture. Mais je ne ferai pas l’irrévérence de me lancer dans un débat sur la qualité des figouzes pour un jeu comme Raptor car je pense que là n’est pas le «cœur» du jeu. Raptor c’est un tout.
La suite de l’article sur Raptor est à lire en intégralité dans le numéro 8 de l’encéphalovore (à télécharger ici).