Spellcaster

Spellcaster

Vous êtes un mage plus ou moins puissant. Mais selon si vous avez croisé un chat noir, que vous êtes passé sous une échelle et que vous avez cassé votre miroir ce matin votre puissance magique en sera grandement affectée.

Commençons sobrement. La boîte annonce de 2 à 4 joueurs mais ce n’est qu’une illusion (comme le chantait si bien Imagination) dans le sens où à 2 c’est la meilleure configuration. En effet, au-delà ce sont juste deux équipes de deux qui s’affrontent.

Bon, outre cet aspect, Spellcaster est donc un jeu de cartes où les magiciens piochent à tour de rôle dans un paquet commun afin d’obtenir des sorts à lancer. Jusqu’ici, rien de bien original. Le but de Spellcaster, relativement simple, est d’être le premier magicien à avoir 15 saphirs (représentés par de sympathiques gemmes bleues). Ou, le cas échéant, de réduire à néant la réserve d’énergie de votre adversaire (gemmes jaunes) qui représentent juste les points de vie adverse. Bizarrement, pour pimenter un peu le jeu, je trouve que ces derniers auraient dû servir, je pense, à « payer » les sorts que l’on joue. On se retrouve parfois avec une réserve d’énergie qui nous assure juste un confort pour se concentrer sur la chasse aux gemmes bleues.

Bref, Spellcaster propose quatre couleurs différentes qui représentent les familles de sorts. Le rouge pour son côté agressif (vol d’énergie / interaction « agressive » avec l’adversaire), le bleu (pour l’obtention et la récupération des saphirs), le jaune (pour récupérer de l’énergie) et le vert (qui altère les effets des règles et des cartes en jeu). Quatre petits plateaux sont posés au centre afin de voir où est-ce que l’on peut jouer ces cartes (les couleurs des plateaux correspondent, ô miracle, aux couleurs des sorts).

Les joueurs ont droit à deux actions par tour (en plus de celle obligatoire de piocher une carte de la pioche de sorts commune) telles que de piocher une carte (en plus) ; poser une carte sort, face lisible vers soi, sur l’un des petits plateaux de couleur placés au centre de la table ou activer une carte déjà posée et qui vous fait face (que vous pouvez lire). Et oui, en effet, posé n’est pas joué ! Il faut soit anticiper ses coups ou cramer ses deux actions pour activer une carte fraîchement posée. Les plateaux étant communs aux joueurs, il est donc facile pour l’adversaire de rendre caduc votre sort. Il suffit d’y poser une carte par dessus et le tour est joué.

La suite de l’article sur Spellcaster est à lire en intégralité dans le numéro 6 de l’encéphalovore (à télécharger ici).

 
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