Dead of Winter – Zombies et boules de neige

Dead of winter, le jeu de société qu'il est bien

Sorti en fin d’automne précédent, dans la bonne langue d’Éric Zemmour, « Dead of Winter » a depuis, eu le temps de traîner ses guêtres de zombies sur les tables des joueurs. Et il a su se faire autant remarquer qu’apprécier.

C’est grâce à Filosofia, qui a eu le bon flair de faire traduire et d’éditer la version française de « Dead of Winter », que nous pouvons désormais faire rouler les dés et pisser en rond, comme si de rien n’était, dans la neige d’un monde apocalyptique rempli de zombies et où l’hiver est rude. Dit comme ça, je vous accorde que ça manque cruellement de classe et d’originalité. Et pourtant nous tenons là l’un des meilleurs jeux auxquels j’ai joué depuis un bon moment.

Sparky et Hutch

Dans « Dead of Winter : la croisée des chemins » (état civil complet), chaque joueur incarne un petit groupe de survivants (deux au début) qui, avec les autres joueurs, forment une espèce de mini colonie. Tous, j’ai bien dit « Tous », les joueurs ont conjointement le devoir de résister ensemble aux zombies (qui ne sont que prétexte pour faire un jeu de zombies) et au froid de canard de cet hiver sans fin. Pour y parvenir au mieux, la colonie essaiera d’accomplir un scénario global (comme par exemple « la recherche de morceaux de zombies », « éradication » de ces mêmes zombies, etc.). Ici rien de bien original, mais c’est sans compter l’ajout d’un objectif personnel à chacun des joueurs (et par extension son groupe). Et là, j’ai bien dit « chacun », va recevoir en plus, un objectif perso, secret, qu’il ne faut donc révéler à personne et qui va, lui, vous permettre peut-être de gagner seul (ou pas). Oui, parce que à « Dead of Winter », on joue tous ensemble mais on essaye de gagner seul quand même, sinon c’est moins drôle.

Donc, les questions se posent assez rapidement : serez-vous donc un traître à la colonie, un profiteur, un vrai héros ou un loup solitaire ?

La suite de l’article sur Dead of Winter est à lire en intégralité dans le numéro 6 de l’encéphalovore (à télécharger ici).

 
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