De Tim Eisner, Ben Eisner & Ian Moss chez Lucky Duck Games
Pour 2 à 5 joueurs de 14 ans et plus, pour 120 à 180 minutes de bag-building et de baston.
Avec Wonderland’s War, plongez au pays des Merveilles, là où la folie s’est emparée des habitants et où la guerre est arrivée. Retrouvez Alice et tous les personnages de Lewis Carroll dans une version twistée nerveuse et tactique à souhait.
Ramassez donc votre épée vorpaline et rejoignez le combat dans ce jeu asymétrique de bag-building et de contrôle de zone qui plaira aux joueurs initiés et experts !
Wonderland’s War est un jeu de société accessible dès l’âge de 14 ans, pour des parties de 90 minutes environ, et jouable de 2 à 5 joueurs. Il est édité par Lucky Duck Games.
Alice, le Chapelier et la Reine rouge doivent rassembler tout ce qu’ils peuvent tout en jouant les gentils à la Tea Party avant de partir au combat.
Le jeu se déroule en trois rounds, composés d’une phase de Thé et d’une phase de Guerre.
Pendant la phase de Thé, les personnages se préparent au combat. Vous placerez des Partisans dans diverses Régions du Pays des Merveilles afin de vous y établir, d’y recruter des alliés et d’y trouver des Forges magiques qui permettront de débloquer les capacités uniques de votre Faction.
Pendant la phase de Guerre, les personnages partent au combat. Vous piocherez alors les pions Alliés dans votre sac pour utiliser leur Force. Le joueur ayant la Force la plus élevée remportera la bataille, obtiendra des récompenses de conquête et construira un Château dans cette Région.
À la fin du troisième round, celui qui a le plus de points l’emporte.
Wonderland’s War, c’est Alice qui balance les scones pour sortir les flingues.
J’ai eu la chance d’y jouer avec les figurines peintes (merci Seb – tu permets que je t’appelle Seb ?).
Autant dire que ça en jette : le plateau déjà énorme devient carrément une fresque vivante.
La phase de thé est jouissive, tu remplis ton sac de jetons comme un gosse dans une confiserie.
Puis arrive la guerre : main dans le sac, cœur qui bat, tu pries pour ne pas sortir la crasse.
Le stop ou encore marche à fond, ça rigole, ça râle, ça vit.
J’adore les bag-building, et ici le mélange avec le contrôle de territoires donne un vrai sel.
Oui, y’a du hasard, mais du hasard qu’on apprivoise : chaque jeton pèse lourd.
La tension est là, même si… sur la fin, ça devient un peu plus mécanique.
Moins une course pour survivre qu’une montée en puissance brute.
Ça n’enlève rien au plaisir, mais ça change le rythme.
Et les 3h de jeu, clairement, ça peut faire hésiter avant de relancer la machine.
Mais quand la table s’y met, ça tourne et tu ne vois pas le temps filer.
Pas le jeu du contrôle absolu, mais une claque d’ambiance et d’émotions.
À refaire avec plaisir, si le chrono ne me bloque pas.
