Lors de notre rencontre ludique avec le sieur Bruno Cathala ce mardi 14 août à Lorient dans le magasin spécialisé des Balivernes, je me suis présenté avec ma copie de la première édition de La fièvre de l’or. J’étais tout fier de faire dédicacer mon jeu par Monsieur Cathala.
Toujours frais et disponible, le célèbre auteur, loquace, a alors laissé entendre lors de nos échanges qu’une réédition de l’excellent “La fièvre de l’Or” (Boomtown), en co-création avec Bruno Faidutti, était actuellement en préparation… Misère ! Je n’ai pas pensé à demander chez quel éditeur…À grands coups de pioche
La fièvre de l’Or, pour les plus jeunes ou pour ceux qui sont passés à côté, est un jeu de cartes pour 3 à 5 joueurs où le but avoué (en même temps c’est indiquer sur la boîte) est de se ruer vers les mines d’or et de sortir le plus possible du précieux métal. Ça se passe donc en plein Far West au moment de la “Fièvre de l’Or” (ça c’est compris je pense) et vous incarnez un pionnier avide (et Goliath). Dans un premier temps, lors d’une phase d’enchère vous allez acheter des mines (des concessions) selon les moyens dont vous disposez. Dans ce jeu communiste, je ne vois que ça, l’argent des vainqueurs des enchères vont aux autres gueux de pauvres autour de la table avec vous. Vous en serez un aussi à un moment ou à un autre. C’est là tout l’intérêt de ces enchères un peu spéciales et qui ne lèsent personne. Ensuite, lors de la phase suivante, avec un jet de dès, certaines d’entre-elles vont vous rapporter des pépites. La somme des deux dès indiquera le numéro des mines qui s’activeront et produiront les fameuses et tant convoitées pépites d’or.