Popcorn en main et sourire en salle.
Ici, tu ne regardes pas le film : tu tiens la salle. Tu choisis les affiches, tu places les spectateurs, tu fais tourner les bobines pendant que le popcorn s’amasse dans ton pot comme les entrées sur un box-office de rêve. Popcorn, c’est la version ludique d’un multiplex un samedi soir : Tout le monde veut une place au premier rang.
Pop Corn est un jeu familial, rythmé avec juste ce qu’il faut de tension.
Léger, rapide, efficace. Un blockbuster du dimanche après-midi.

L’auteur Victor Saumont a fait un super article sur le développement du jeu sur BGG : https://boardgamegeek.com/blog/1/blogpost/170693/designer-diary-popcorn
C’est super intéressant, allez-y… après avoir fini de lire cet article évidemment !

Ingénieur de formation, Émilien Rotival a décidé, après sept ans de carrière, de renouer avec ses premières passions : le dessin et l’illustration. Depuis une décennie, il s’est imposé dans le monde du jeu de société avec des œuvres telles que Ancient Knowledge, For Sale, Kyudo et Popcorn. Son style se distingue par des illustrations colorées et lumineuses, avec une attention particulière à la gestion de la lumière dans les scènes ensoleillées. Les univers fantastiques sont ceux qu’il affectionne le plus. Une anecdote notable : pour Ancient Knowledge, ses illustrations ont été adaptées en puzzles, témoignant de la richesse et de la profondeur de son travail artistique
Dans Popcorn, chaque joueur endosse le rôle d’un directeur de cinéma, avec pour objectif d’attirer le plus de spectateurs en proposant une programmation attrayante et en optimisant ses salles. Le jeu se déroule sur neuf manches, chacune comprenant des phases de gestion et de projection. Pendant la phase de gestion, les joueurs peuvent acquérir de nouveaux films, améliorer leurs salles ou activer des actions publicitaires. La phase de projection consiste à piocher des spectateurs depuis un sac (mécanique de bag-building) et à les placer dans les salles en fonction de leurs préférences, déclenchant ainsi divers effets et bonus. Le joueur accumulant le plus de popcorns (points de victoire) à la fin des neuf manches remporte la partie

🎬 Comment ça joue ?
Dans Popcorn, chaque joueur incarne le directeur d’un cinéma et cherche à attirer le plus de spectateurs en proposant une programmation attrayante et en optimisant ses salles. Le jeu se déroule en neuf manches, chacune comprenant plusieurs phases :
- Phase de gestion :
- Programmation : Les joueurs peuvent acheter de nouveaux films à projeter dans leurs salles.
- Amélioration des salles : Possibilité d’acquérir de nouvelles tuiles Salle pour augmenter la capacité d’accueil.
- Publicité : Utilisation des jetons Réclame pour attirer des spectateurs supplémentaires.
- Phase de projection :
- Les joueurs piochent des spectateurs dans leur sac (mécanique de bag-building) et les placent dans leurs salles en fonction de leurs préférences.
- Chaque spectateur peut déclencher des effets spéciaux, tels que gagner des popcorns (points de victoire), de l’argent, ou activer des actions spécifiques liées aux films ou aux sièges.
- Phase de maintenance :
- Les films projetés vieillissent, réduisant leurs effets au fil du temps.
- Les joueurs doivent renouveler leur programmation pour maintenir l’intérêt des spectateurs.
Le jeu se termine après la neuvième manche, et le joueur ayant accumulé le plus de popcorns remporte la partie.

🎞️ Popcorn ou comment faire salle comble sans se brûler
Le thème est magistralement intégré : chaque action, chaque tuile, chaque jeton fait sens dans cet univers de cinéma coloré. On ne pose pas des cubes, on remplit des salles. On ne pioche pas au hasard, on attire un public exigeant. Le bag-building est bien dosé, les choix tactiques sont fluides, et les spectateurs déclenchent des effets malins sans alourdir le rythme.
On joue en simultané, on optimise… et on se dispute gentiment certains spectateurs, ceux qu’on voulait absolument pour comboter avec la salle 2 ou activer le super film 3D. L’interaction est subtile, mais réelle : on observe les sacs des autres, on anticipe, on râle (avec le sourire) quand l’autre nous pique notre public cible.
C’est du familial pur sucre, mais pas sans piquant. Un rythme fluide, une belle rejouabilité, un matériel impeccable, et une direction artistique qui pose l’ambiance dès l’ouverture de la boîte.
Bref, un jeu qui coche tout ce qu’on attend d’un bon titre Aureum Cerebris : clair, vivant, parfaitement thématisé, et surtout, avec cette petite étincelle qui donne envie d’en relancer une séance juste après le générique.
Points forts | Points faibles |
---|---|
Thème original et bien exploité | Peut sembler répétitif sur la durée |
Matériel de qualité et illustrations attrayantes | Interaction limitée entre les joueurs |
Règles accessibles pour un public familial | Mais pourquoi il n’y a pas de goodies avec des petits pop corn en plastique ! |
Bonne rejouabilité grâce à la variété des films et salles |
POPCORN
Élément | Détail |
---|---|
Auteur | Victor Saumont |
Illustrateur | Émilien Rotival |
Éditeur | IELLO |
Thème | Gestion de cinéma |
Mécaniques principales | Bag-building, pose d’ouvriers, programmation |
Nombre de joueurs | 2 à 4 |
Âge recommandé | 10 ans et + |
Durée moyenne | 45 à 60 minutes |
Complexité | Familial + (règles simples, choix tactiques) |
Interaction | Peu (course aux spectateurs, programmation simultanée) |
Rejouabilité | Bonne (films et salles variés) |
Prix moyen constaté | 32 € |